Le boss des balles
Le bossaball, du volley sur trampoline
Créer le sport du XXIe siècle ? C’était le pari de Filip Eyckmans, inventeur du bossaball : mélange de volley, de foot et de bossa, monté sur un trampoline. Rien que ça.
Filip Eyckmans vit son épiphanie en 1995. Alors manager du groupe dEUS, le Belge est invité avec Tom Barman et Cie à un festival brésilien. Sur les plages de Recife, il découvre les charmes de la capoeira, du beach-volley et de la bossa nova. Neuf ans plus tard, cet ancien joueur de tennis quitte tout pour unir ses deux passions, la musique et le sport, et créer une nouvelle discipline : le bossaball.
À la conquête du monde
Ce sport se pratique en musique, généralement, et, contre toute attente, sur de la samba. L’arbitre est chargé du DJ set pendant que deux équipes mixtes de quatre joueurs s’affrontent sur un terrain de volley fait de deux trampolines montés sur des boudins gonflables. En pratique, le bossaball se prête mieux aux plages de Copacabana qu’aux salles de l’Adeps, mais il en fallait plus pour décourager Filip Eyckmans.
Après plusieurs démos en Europe et en Amérique du Sud, l’Anversois crée un premier club à Lommel, en 2009. Il tente ensuite de professionnaliser son sport, amenant ses trampolines là où les gens sont prompts à investir. Depuis l’Espagne où il gère un studio d’enregistrement, il fait le tour des fédérations de volley et des sponsors pour propulser le bossaball au niveau international.
Une première étape est franchie en 2015, lors des championnats du monde de beach-volley aux Pays-Bas. Le bossaball intègre le programme officiel. Un an plus tard, lors des Jeux …