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Écouter et se taire

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Le premier patient américain victime de Covid-19. Vu de très près. Center for Disease Control and Prevention (domaine public).

Depuis plusieurs jours, les informations pleuvent. Des fiables, des essentielles, des passionnantes, des éphémères et des crétines. Les penseurs confinés en profitent pour nous faire part de leurs idées, elles aussi essentielles, passionnantes, ou crétines. Et notre média, dans tout cela ? « Je serais intéressée d’avoir le regard de Médor sur le Coronavirus », insiste une lectrice.

Face à cette situation sans précédent, notre rédaction a adopté sa réaction habituelle face aux grandes urgences : la fermer. Du moins dans l’immédiat. Car l’immédiat n’est pas le travail de Médor. Nous saluons d’ailleurs nos confrères qui informent, au cœur de l’actualité et avec talent sur cette crise, malgré les risques de contamination et le poids des enfants dans les pattes.

Mais rassurez-vous. On n’est pas uniquement occupé à devenir accroc au streaming, inventer des jeux pour notre progéniture (quoique) et rattraper nos pavés littéraires en souffrance. Si Médor ne couvre pas l’épidémie à chaud, ne livre pas d’analyses sur la fin d’un monde et l’avènement d’un (dés)ordre nouveau, nous travaillons. À quoi, si ce n’est à l’urgence du moment ? À déchiffrer les enjeux de notre société, ramener et vérifier des faits.

Dans les jours à venir, nous avions prévu de lancer une thématique sur les écoles (qui ont été, entretemps, fermées) et une autre sur la gestion de nos hôpitaux (qui turbinent avec bravoure en ce moment, mais dont le Covid-19 révèle aussi les blessures et les failles, présentes depuis bien plus longtemps).

Alors que faire ? Les lancer quand même. …

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