Nos tripes

Lors de sa création, Médor a couché ses tripes sur écran (« L’ADN de Médor »). Le texte a été revu, corrigé et simplifié mais, sur le fond, rien n’a été renié.

Belge. Comme chacun d’entre nous, Médor ne sait pas exactement ce que veut dire être belge. Mais il continue d’explorer notre territoire commun.

Spéléologue. Médor creuse profond. Plusieurs semaines ou mois pour une enquête, des journalistes investis dans l’accompagnement de chaque auteur, des collaborations visuelles associées au projet. Nous créons des conditions de travail qui permettent d’aller au fond des choses.

Libre. Médor n’est ni votre ami ni votre ennemi. Nous ne sommes pas dans la conviction, même si nous avons des valeurs. Nous cherchons des faits et nous essayons de les comprendre de la manière la plus juste. Les logiciels qui font Médor sont libres (ou open source), eux aussi et nous encourageons nos collaborateurs et collaboratrices à adopter des licences Creative Commons pour faciliter le partage de leurs articles.

Enthousiasmant. On aimerait dire qu’on est super drôles, mais en fait, on n’est carrément pas drôles. Alors disons que nous essayons de cultiver à la fois la rigueur et le plaisir.

Inventeur. Médor cherche, avec un avantage sur les médias déjà en place : jusqu’il y a peu, il n’existait pas. Médor peut tout réinventer, tout tester, au risque même se planter : média constitué en coopérative de citoyens et citoyennes, graphisme en logiciel libre, rédaction en chef tournante, enquêtes participatives, etc.

Inclusif. Médor fait tout ce qu’il peut pour ne pas être « trop blanc, trop mec, trop chiant ». L’information reflète la vision du monde de ceux qui la font. Alors, on ouvre les fenêtres de la rédaction, via un vaste « plan diversité » soutenu par Actiris l’Office Régional Bruxellois de l’Emploi (toutes nos initiatives sont racontées et décryptées régulièrement par les Autruches de la rédaction).

Perfectible. Médor pratique l’article 27 (démocratisation de l’accès à la culture et à l’info), est attentif aux questions de diversité et d’égalité femmes-hommes (à ce sujet, voir à quel point nous sommes perfectibles), est imprimé sur papier FSC en Belgique dans une entreprise familiale, relié et mis sous enveloppe par des entreprises de travail adapté (ETA Renaître et ETA Atelier Cambier) et en partie livré à vélo par trois coopératives de coursiers. La plupart de son contenu est sous licence libre. Mais on peut toujours faire mieux. Alors on continue…

Digne. Les personnes qui ont pensé Médor sont des producteurs et productrices de sens (journalistes, graphistes, etc.), souvent indépendants. Or, les pigistes belges gagnent en moyenne moins que les laveurs de vitres (voir l’étude de l’AJP). Nous voulons un média digne sur toute la ligne, qui paie correctement les personnes qui y contribuent. Augmentons les journalistes et les laveurs de vitres ! Ils et elles aident à y voir clair.

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