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Chapitre 2bis : « Nos enfants ont manifesté pour le climat » (ou les zadistes et Idelux)

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Groupe IDELUX-AIVE. CC BY-SA.

Fabian Collard est le directeur d’Idelux-Aive, une intercommunale qui regroupe les 44 communes de la Province de Luxembourg, la province elle-même, ainsi que des investisseurs privés : une filiale d’Enodia, ex-Publifin, Ethias et Belfius (voir encadré ci-dessous). Pour Fabian Collard, la Sablière doit accueillir des PME et Idelux est une structure où la conscience environnementale grandit.

Le site de l’ancienne sablière serait fortement pollué. Qu’en est-il exactement ?

Lorsque nous l’avons acheté à la commune, en 2017, nous avons négocié le prix en fonction de cette pollution. La carrière de sable a été exploitée de 1870 à 1970 environ. Le terrain a ensuite servi de centre d’enfouissement technique. Un expert indépendant, mandaté par le Région wallonne, a confirmé la présence d’hydrocarbures, ainsi que de fûts enfouis… On ignore encore ce qu’ils contiennent. On constate aussi des matériaux de déconstruction comprenant notamment de l’amiante et des métaux lourds. Ces analyses ont été effectuée avant la vente et ont donc permis de fixer le prix du terrain. Quoi qu’il en soit, lorsque des demandes de permis seront introduites, il faudrait réanalyser les données en matière de pollution et de biodiversité.

Existe-t-il une forte demande de la part des PME pour s’installer à Schoppach ?

Oui, nous avons établi des contacts avec plusieurs entrepreneurs. Les besoins sont importants, notamment pour sortir des problèmes de voisinage que rencontrent certaines sociétés dans les villages. Là, elles seront à proximité directe de l’autoroute. Il s’agit d’entreprises du terroir qui ont choisi de poursuivre leurs activités en Belgique. Les grands groupes industriels ne viendront pas ici.

Combien de PME pourraient s’implanter sur le site de l’ancienne sablière ?

Une bonne trentaine.

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